Laurent Margantin

Depuis dix ans qu’on est en ligne, on connaît la plume légère de Laurent Margantin. Une voix désormais familière aux lecteurs de La Revue des ressources, de Remue, de Léo Scheer, de Lignes. Une voix qui a combattu la dispersion de l’atelier d’André Breton en 2003, et qui marche dans les pas de Kenneth White, de Victor Segalen, de Julien Gracq, etc.

Cette voix s’élève comme une Main de sable, qui s’efface autant qu’elle s’érige, entre vents et marées. Elle séduit le petit crabe persévérant qui a le plaisir de publier le début du blog de Laurent Margantin, ses courts textes de dix à quinze lignes, écrits à l’imparfait, sans nom de personnage… Le temps, le rythme et les variations sur un thème qu’impose le genre, désormais littéraire, du blog donnent aux textes le ton des contes. Librairies sans âge, maisons surannées, promeneurs habités, ces historiettes rappellent aussi le grand Robert Walser.



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